L'engouement de l'art nouveau après la première guerre mondiale
s’essouffle totalement pour laisser apparaître une nouvelle esthétique qu'on
appellera l'art déco. C'est à cette période qu'on verra danser sur les dancings
ses femmes aux allures de garçonnes et qu'on écoutera le cri de la jeunesse
bourgeoise qui veut rompre avec son passé, ce courant sera le reflet de cette
société. Sa concrétisation arrivera en 1925 avec l'exposition universelle des
arts décoratifs et industriels de Paris dont la Belgique aura son pavillon
d'honneur.
Dans le plat pays, Hoffmann donnera les
prémices de l'architecture art déco avec sa maison-palais construite, dans ce
que l’on appellera l’art nouveau géométrique, en 1911 sur l'avenue de Tervuren. Le
style est inspiré du cubisme, de l'art Nègre et de la Sécession Viennoise en
affirmant ses emprunts au classicisme, aux arts précolombiens etc.
De nombreux prodiges belges de
l'architecture construiront des chefs d’œuvres art déco et relanceront la
création ; comme Antoine Courtens qui construira en 1928 l’hôtel Haerens
au 384 avenue Brugmann à Uccle, ou encore la magnifique villa "Le logis du loup" à Blois en Wallonie.
Ces architectes donneront une nouvelle identité architecturale à
la Belgique.
J.